Mickey

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- Il était un personnage #11 : Mufasa

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- Il était une héroïne #7 : Raiponce

- Hors-série #5 : Spirit, l'étalon des plaines

NB : Le référencement des illustrations est en cours... mais ça risque de prendre un peu de temps !

vendredi 31 juillet 2015

Il était une héroïne #3 : Cendrillon

Comme Blanche Neige et Belle, Cendrillon aussi mérite d'être défendue contre les attaques de pseudo-féministes (cf. "Pseudo-féminisme envers et contre Disney") qui critiquent sans tenir compte ne serait-ce que du contexte historique ou scénaristique. Plus particulièrement, elle souffre du même problème que son aînée : elle fait le ménage ! Oh malheur, que c'est grave !

"Faut faire le feu et la cuisine, la vaisselle, le ménage... le repassage, le lavage, c'est vraiment de l'esclavage !"
De l'esclavage ! Si sa marâtre veut faire croire à Cendrillon que c'est là sa place, ce n'est pas ce que fait le dessin animé puisqu'il nous incite à compatir avec notre héroïne exploitée par de mauvaises personnes -des harpies- comme dénoncent les souris ! Les tâches ménagères ne sont pas utilisées pour illustrer le domaine d'épanouissement d'une femme, au contraire ! La marâtre et ses deux horribles filles utilisent d'ailleurs ces corvées pour empêcher Cendrillon d'aller au bal -ce qui les oppose clairement au moindre amusement ! Cendrillon ne fait pas le ménage parce qu'elle s'épanouit dans cette activité ou que c'est tout ce qui l'intéresse dans la vie mais parce que c'est ce que sa tutrice exige d'elle en échange du toit au-dessus de sa tête. Sa situation n'est certes pas idéale, mais Cendrillon fait avec ce qu'elle a car on lui a inculqué depuis l'enfance qu'elle ne pouvait aspirer à mieux. Il ne lui reste que ses rêves...

"A dream is a wish your heart makes..."
Ainsi, Cendrillon s'interdit d'espérer trop. Mais rêver... rêver est inoffensif alors rien ne l'interdit. Et tout ce dont rêve Cendrillon, c'est d'une soirée de liberté où, pour une fois, elle aussi pourra aller danser et s'amuser. La marâtre le sait et elle en joue pour lui en faire faire encore davantage avant de détruire ses espoirs -la sadique ! A l'inverse, la figure maternelle positive du dessin animé, la Fée Marraine, va aider Cendrillon à exaucer son vœu. Cendrillon rêve de choses simples, mais avant tout, elle rêve d'amour  --quelque chose qui ne lui a jamais été offert depuis la mort de son père. Elle n'est pas vénale comme sa marâtre et ses deux filles et elle passe le soir du bal avec un charmant jeune homme dont elle ignore qu'il est le prince. C'est le coup de foudre, au premier regard, mais Cendrillon doit quitter le bal car minuit sonne et elle retourne à sa vie de servante n'apprenant que le lendemain qu'il s'agissait du prince et qu'il la recherche. Il la choisit elle, la seule femme désintéressée présente au bal. Leur rêve commun est représenté par la pantoufle qu'ils conservent chacun de leur côté et qui va permettre à Cendrillon d'être désignée comme sa fiancée.

S.O.S. Cendrillon
Comme son aînée Blanche Neige, Cendrillon est de corvée de ménage, et comme elle -et les autres héroïnes Disney, ça fait partie du CV- Cendrillon est une amie des bêtes. Elle sauve les souris du piège et les habille, tout comme les oiseaux ! Ainsi, sa bonté de cœur lui vaut des amis fidèles. Des amis qui réalisent pour elle une robe de bal parce que ses corvées ne lui permettent pas de la faire elle-même. Des amis qui se mettent en danger pour la libérer de sa prison afin qu'elle puisse essayer la pantoufle de verre -celle qu'elle a gardée- et prouver qu'elle est bien celle que le prince recherche.

Le saviez-vous ?
Si bien des pseudo-féministes se sont arraché les cheveux à la vue de Cendrillon récurant les sols, d'autres ne se sont pas arrêté à cette seule activité et ont étoffé le personnage. Dans A tout jamais, la Cendrillon de Drew Barrymore est une Cendrillon tout ce qu'il y a de plus classique au sens où elle est réduite à l'état de servante dans la maison de son père mais c'est bien elle qui se tire d'affaire. Troquée par sa marâtre contre des biens meubles à un riche pervers elle obtiendra sa liberté par ses propres moyens, si bien que lorsque le prince arrive en disant qu'il venait pour la sauver on se dit : "Merci... mais c'était pas la peine !"

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